Hayley Leva

Informations clés

Début d’activité : 2012

Langues de travail : du français et de l’allemand vers l’anglais

Domaines de prédilection : environnement et technologie (villes et systèmes alimentaires durables)

Profil

Originaire du Royaume-Uni, Hayley vit en France depuis plus de 10 ans. Sa carrière a débuté comme traductrice salariée au sein d’une entreprise basée à Toulouse qui fournit notamment des services de documentation technique. En 2016, Hayley a décidé de se mettre à son compte. Elle habite près de Strasbourg.

Hayley traduit des documents techniques, des supports de communication/marketing et des formations en ligne. Elle aime tout particulièrement travailler sur des textes liés au développement durable et à l’environnement.

Après avoir travaillé avec Syllabes de manière informelle pendant 12 mois environ, Hayley est officiellement devenue associée de la coopérative en 2023. L’équipe apprécie tout particulièrement sa perspicacité et sa capacité à prendre des initiatives, deux aides précieuses pour l’évolution de la structure.

À LA RENCONTRE DE HAYLEY

Quand et pourquoi as-tu décidé de devenir traductrice ?

Depuis mes premiers cours de français à l’âge de neuf ans jusqu’à l’équivalent du baccalauréat, les langues étrangères ont toujours fait partie de mes matières préférées. À l’époque, je ne me destinais à aucun métier en particulier. Toutefois, j’ai décidé de m’inscrire à une double licence spécialisée en français et en mathématiques à l’université d’Exeter, en Angleterre. (Nous reviendrons aux maths un peu plus tard.) Dans le cadre de mes études, j’ai passé une année à l’étranger au cours de laquelle j’ai effectué deux stages, dans une école de langues, puis au sein d’une agence de traduction. Lors du premier stage, j’ai compris que je n’étais pas faite pour être enseignante. En revanche, le second m’a amenée à considérer la traduction comme un métier qui pourrait me plaire.

Lors de ma dernière année d’étude à l’université, j’ai eu une révélation qui a réellement fait pencher la balance en faveur de la traduction. Le département de français proposait un nouveau module facultatif d’introduction à la traduction professionnelle. Tout au long de ces cours, nous avons travaillé sur différents types de textes, étudié les principales théories de la traduction, reçu des documents d’information détaillés et appris à adapter nos traductions au public cible. Cet enseignement n’avait rien à voir avec la traduction littéraire et universitaire sur laquelle j’avais travaillé dans le cadre de mes modules linguistiques principaux. J’ai alors su que la traduction était le métier que je souhaitais exercer. Après avoir travaillé 18 mois en France afin d’améliorer mes compétences écrites et orales, je suis rentrée au Royaume-Uni pour reprendre mes études en master de traduction à l’université de Newcastle. Mon diplôme en poche, j’ai décroché mon premier poste en tant que traductrice interne et je n’ai jamais regretté mon choix.

Que préfères-tu dans la traduction ?

Vous vous souvenez que j’ai étudié les mathématiques à l’université en même temps que le français ? Cette association peut sembler étrange. Et, je dois avouer que je n’ai pas retenu grand-chose de mes cours de mathématiques. Cependant, je crois qu’une partie de mon cerveau est toujours influencée par cette discipline quand je traduis. Je vois la traduction comme un puzzle. Pour traduire un texte, il faut tout d’abord le déchiffrer en le décortiquant, en disséquant le sens de chaque mot et tournure de phrase, mais aussi en analysant les passages délicats. Ensuite, tous ces éléments doivent être réunis afin de recréer le texte dans une autre langue et d’en transmettre le message à un nouveau lectorat. J’aime le travail de détective linguistique qu’implique chaque traduction et la créativité requise pour fournir un texte clair et élégant en anglais.

Pourquoi es-tu devenue membre de Syllabes ?

Quand Syllabes m’a contactée pour me proposer de travailler ensemble, j’étais traductrice depuis environ 10 ans, en tant que salariée dans une entreprise, puis comme indépendante. Cette occasion m’a semblé idéale pour associer tous les aspects de mon métier que j’apprécie le plus, à savoir une collaboration directe avec des collègues de confiance et la possibilité de travailler dans mon domaine de prédilection au sein d’un environnement solidaire où je peux développer mes compétences et continuer à apprendre sur le plan personnel et professionnel. Tout ce que je pressentais s’est concrétisé et je suis impatiente de voir jusqu’où mon parcours avec Syllabes va me mener.

Pourquoi te spécialises-tu dans l’environnement et le développement durable ?

Ces dernières années, j’ai de plus en plus pris conscience du changement climatique et de ses conséquences, ce qui m’inquiète. Petit à petit, j’ai modifié mes habitudes pour réduire mon empreinte carbone. Par exemple, j’utilise des produits cosmétiques et d’entretien plus respectueux de l’environnement, je privilégie les achats alimentaires zéro déchet ou qui en génèrent très peu et j’opte pour des modes de déplacement plus durables. Me spécialiser dans l’environnement et le développement durable est une autre manière de contribuer en tant que traductrice. Si nous ne savons pas ce qu’il se passe et qu’il existe des solutions, nous ne sommes pas en mesure d’agir. Par conséquent, il est fondamental de fournir des communications claires sur les questions liées au changement climatique. J’estime donc qu’il est important et utile de mettre mes compétences professionnelles au service de cette cause.