Rebecca Ruf

Informations clés

Début d’activité : 2016

Langues de travail : de l’anglais et du français vers l’allemand

Domaines de prédilection : environnement, développement durable, sports de plein air

Profil

Après des études multilingues, divers séjours hors des frontières de son Allemagne natale et un début de carrière dans l’hôtellerie haut de gamme, Rebecca a repris des études supérieures afin de se réorienter vers la traduction. De ses expériences passées, elle a développé un réel sens du service client et sait être à l’écoute de vos besoins. Elle a également appris à travailler au sein d’équipes pluridisciplinaires.

Son fort engagement personnel en faveur de la protection de l’environnement, notamment dans le zéro déchet, ainsi que sa passion pour les sports de plein air renforcent son expertise dans ces domaines.

Après plusieurs mois de collaboration en tant que traductrice externe, c’est tout naturellement que Rebecca est devenue notre deuxième associée de langue maternelle allemande en 2021. Son ouverture d’esprit et sa proactivité sont très appréciées au sein de notre équipe et vous offrent l’assurance de collaborer avec une partenaire linguistique de confiance.

À LA RENCONTRE DE REBECCA

Quand et pourquoi as-tu décidé de devenir traductrice ?
J’ai toujours aimé les langues. À l’école, les cours de grammaire allemande me fascinaient. Puis, j’ai appris des langues étrangères, d’abord l’anglais, suivi du français. J’ai alors su que je voulais travailler avec cette langue plus tard. J’ai également étudié le russe et l’italien, que j’ai beaucoup aimés, notamment le russe, une langue très différente des langues latines. Au cours de mes études, j’ai eu la chance de participer à plusieurs échanges linguistiques en France, en Belgique, au Maroc et en Russie. Je me souviens même avoir traduit en français pour ma correspondante ma chanson allemande préférée du moment. À l’université, j’ai étudié le français, l’italien et le russe. Je ne rêvais pas de devenir traductrice, mais enseignante universitaire. Finalement, j’ai arrêté mes études et suivi un stage dans l’hôtellerie. Je souhaitais mettre mes compétences linguistiques à profit dans un environnement plus concret. Après avoir travaillé 7 ans dans l’hôtellerie, j’ai eu envie de changement. Même si j’utilisais chaque jour dans le cadre de mon travail les langues étrangères que je connaissais, cette pratique me semblait manquer de profondeur. Je me suis alors renseignée sur la traduction professionnelle et j’ai décidé de terminer mes études en m’inscrivant à un master en traduction, un choix que je n’ai jamais regretté.

Te souviens-tu de ton tout premier projet de traduction ?
Oui ! J’étais en vacances au Costa Rica quand une amie inscrite au même master que moi m’a envoyé un e-mail pour me demander si je voulais travailler pour l’équipementier sportif où elle effectuait un stage. Elle savait que j’adorais les sports de plein air et la nature. Elle a donc pensé que j’étais la personne idéale pour leurs besoins en traduction de l’anglais vers l’allemand. J’étais très heureuse de pouvoir envoyer mon tout premier devis. À l’époque, j’étais cheffe de projet stagiaire au sein d’une agence de traduction. Mon devis a été accepté et j’ai dû travailler le soir et le week-end pendant 3 semaines environ pour terminer mon premier (gros) projet. En effet, il y avait plus de 10 000 mots à traduire ! Tous mes efforts n’ont pas été vains : le client a apprécié mon travail et m’a à nouveau contactée. Voilà comment je me suis spécialisée dans les sports de plein air.

Pourquoi es-tu devenue membre de Syllabes ?
En janvier 2020, Claudia m’a contactée pour me proposer un projet de traduction. J’ai trouvé le concept de Syllabes très intéressant, car j’avais envisagé de m’associer à des collègues sans pousser plus loin les réflexions. Lorsque Claudia m’a proposé de devenir associée et m’a expliqué le fonctionnement de la coopérative, j’ai compris que Syllabes était un modèle soigneusement pensé et conçu. Je n’ai pas hésité très longtemps pour accepter cette proposition : je pense sincèrement que la collaboration apporte une réelle valeur ajoutée aux traducteurs et traductrices, mais aussi à notre clientèle.

Pourquoi te spécialises-tu dans l’environnement et le développement durable ?
J’ai toujours aimé la nature et vivre en extérieur. Au fil du temps, j’ai compris qu’il était important de protéger l’environnement et que je devais prendre des décisions importantes pour rester fidèle à mes valeurs. J’ai commencé à remettre en question mon mode de vie et je suis devenue membre d’une association locale dédiée au zéro déchet à laquelle je contribue de manière active. Enfin, je souhaitais que mon travail s’inscrive aussi dans la lignée de mes valeurs. Voilà pourquoi je suis traductrice spécialisée dans l’environnement et le développement durable.

Quel mot préfères-tu ou détestes-tu le plus traduire ?
Les traducteurs et traductrices le savent : le contexte est primordial ! Malgré tout, certains mots nous donnent toujours du fil à retordre pour les traduire. Souvent, il s’agit des termes les plus simples. En anglais, l’un des mots que je n’aime vraiment pas traduire est « asset ». Il a tellement de significations différentes et peut être utilisé pour tout dire et ne rien dire à la fois !