Claudia Grosdidier

Informations clés

Début d’activité : 2004

Langues de travail : de l’anglais, du français, de l’espagnol et de l’italien vers l’allemand

Domaines de prédilection : environnement , développement durable, politique internationale

Profil

De langue maternelle allemande, Claudia a grandi en Suisse et compris très tôt qu’il lui faudrait apprendre les langues étrangères pour découvrir le monde. Malgré son intérêt pour d’autres domaines comme la médecine et l’environnement, elle s’est fixé l’objectif de devenir traductrice-interprète.

Au début de son activité, elle trouve ses premiers clients dans le secteur des ressources humaines et du christianisme. Fidèle à ses partenaires de longue date, Claudia s’oriente aujourd’hui davantage vers des domaines axés sur l’humanitaire et l’écologie. Grâce à ses prestations et conseils, elle a plaisir à vous voir surmonter les barrières linguistiques et culturelles pour réussir à transmettre vos idées et vos messages.

Pour elle, Syllabes constitue un moyen de faciliter la collaboration entre pairs afin de créer des synergies bénéfiques pour vous comme pour nous. Elle apporte au groupe son expérience du travail en équipe et en réseau, sa vision personnelle et son entrain naturel.

À LA RENCONTRE DE CLAUDIA

Quelles sont tes langues de travail ?
Je travaille principalement du français et de l’anglais vers l’allemand. Il m’arrive aussi de traduire de l’espagnol et de l’italien vers l’allemand. Cependant, il y a globalement moins de demandes dans ces combinaisons linguistiques de la part des types de clients avec lesquels je travaille. En traduction, je travaille toujours vers l’allemand qui est ma langue maternelle.

Que préfères-tu dans la traduction ?
La variété des textes et des sujets que je traite dans le cadre de mon travail. Même en me spécialisant dans des domaines comme l’environnement et la coopération au développement, j’apprends tous les jours quelque chose de nouveau grâce à la traduction, que ce soit à propos de mes spécialisations, de différences culturelles ou d’une évolution linguistique. La traduction n’est pas du tout un processus répétitif. Ce métier me permet d’acquérir une très vaste connaissance générale et de ne jamais m’ennuyer.

Pourquoi es-tu devenue membre de Syllabes ?
Face aux évolutions que le monde des langues a connues au cours de la dernière décennie, il m’a semblé évident de m’associer à des collègues. Avec Cécile, nous avons commencé à travailler sur les fondements de la structure que nous souhaitions créer. Ensuite, nous avons contacté des collègues pour leur proposer de se joindre à nous. D’après moi, l’objectif principal de Syllabes est de garantir la pérennité de notre activité. C’est très enrichissant de travailler en équipe : nous partageons les responsabilités, les idées et les tâches à réaliser, mais aussi nous réfléchissons ensemble à la meilleure manière d’aborder notre activité professionnelle et de fournir à notre clientèle des services pleinement satisfaisants pour elle comme pour nous.

Pourquoi te spécialises-tu dans l’environnement et le développement durable ?
Lorsque j’ai débuté ma carrière, je n’avais pas de spécialisation particulière et je suis restée une traductrice « généraliste » pendant longtemps. Une foule de sujets m’intéressent. J’ai toujours aimé me plonger dans des thématiques inconnues et acquérir de nouvelles connaissances. Or, au fil du temps, je me suis rendu compte que j’avais envie d’en savoir plus sur l’environnement, un domaine qui m’a toujours tenu à cœur. J’ai donc décidé de suivre une formation spécifique afin d’élargir le champ de mes connaissances en la matière. Étant donné que je travaille régulièrement dans la coopération au développement, le développement durable s’est imposé comme un lien naturel entre ces deux thématiques. Cerise sur le gâteau, j’apprends de nouvelles choses tous les jours grâce à mes spécialisations !

Quel mot préfères-tu ou détestes-tu le plus traduire ?
Aucun mot précis ne me vient en tête spontanément, mais il existe quelques termes qui me donnent toujours du fil à retordre pour les exprimer en allemand, ma langue cible. Je vais vous donner deux exemples liés à l’environnement. En anglais, l’expression « global heating » est désormais privilégiée à « global warming » dans certaines sources documentaires pour évoquer le réchauffement climatique en soulignant l’urgence à y faire face. Or, en allemand, il n’existe aucune expression correspondante. Nous parlons toujours de « Klimaerwärmung ». Alors, comment transmettre ce sentiment d’urgence ? Autre exemple, le mot « carbon » est souvent utilisé en anglais (et « carbone » en français également), mais en allemand, qui est une langue très précise, nous devons faire preuve de davantage d’exactitude. Nous ne pouvons pas vraiment parler de « marché du carbone » ou d’« empreinte carbone », mais plutôt de « marché des émissions de gaz à effet de serre » et d’« empreinte écologique » (« CO2-Fußabdruck »/« ökologischer Fußabdruck »), selon le contexte et le public visé.